Nous avons recensé des erreurs à ne pas commettre si vous avez l’intention de vous lancer dans l’achat ou la construction d’un bien immobilier, et d’avoir recours à un prêt bancaire. Les voici.

1. Commencer par rechercher le bien immobilier ? Mauvaise idée.

Au risque de surprendre, si vous vous apprêtez à acquérir un bien immobilier, la 1ère étape ne consiste pas à rechercher tout de suite la maison ou le terrain de vos rêves, mais à dimensionner votre projet, afin de le rendre accessible. Il s’agit de déterminer les éléments fondamentaux de votre futur projet, et de savoir ce qui est possible. Estimer votre mensualité de crédit “idéale” selon votre situation actuelle et à venir, valider votre taux d’endettement acceptable, calculer avec précision le budget de votre future acquisition ou construction… Autant d’éléments préparatifs qui peuvent être validés au travers d’un diagnostic gratuit au sein de nos bureaux ou à votre domicile en Charente.

2. Penser que vous pouvez tout faire tout seul et n’avez besoin de personne (vous passeriez à côté de tellement d’informations et d’avantages…).

Il est légitime de vouloir réserver la totalité de votre budget à votre “habitation” et de vous passer de professionnels tels qu’un agent immobilier, un artisan ou même un courtier en crédits immobiliers comme Taux n°1, pensant que vous avez intérêt à faire les choses par vous-même. Si vous avez l’impression “d’économiser” le coût d’une prestation de prime abord, en réalité, vous risquez de passer à côté de nombreuses informations, conseils et avantages que les professionnels sont souvent seuls à être en mesure de proposer, et de vous permettre alors d’obtenir des résultats que vous ne pourriez obtenir seuls. A la fin des comptes, est-ce vraiment si “économique” de tout faire soi-même ?…

3. J’ai de l’argent de côté, mais je ne veux pas faire d’apport personnel !

Vous avez, au fur et à mesure des années, constitué un pécule, et vous ne voulez pas y toucher. C’est l’écureuil qui sommeille en vous… Cela est bien compréhensible. Toutefois, envisager de réaliser un apport personnel pour votre projet immobilier est plein de bon sens, et vous procure de nombreux avantages. En voici quelques-uns : il vous permet d’emprunteur moins à la banque, et, par conséquent, de réduire la mensualité, ou la durée du crédit immobilier. Et donc de réduire le coût. CQFD. Il peut éventuellement vous permettre d’acquérir la maison de vos rêves, dont le montant est peut-être supérieur au prêt auquel vous pourriez prétendre (l’apport personnel vous permettant de faire le lien) ? Surtout, sachez qu’il y a des banques, selon les durées et les projets, qui exigent un apport personnel (voici un article qui traite de l’apport personnel idéal pour un projet immobilier en Charente).

4. Je vais mettre toute mon épargne dans mon projet immobilier.

D’un autre côté, il n’est pas pertinent de se démunir totalement en injectant l’ensemble de son épargne dans la future acquisition ou construction. Cela serait imprudent. Un crédit immobilier est la première charge d’un foyer et s’étale généralement sur 20 à 25 ans. Il vaut mieux “garder une poire pour la soif” pour faire face aux imprévus (vous savez… les 4 pneus de la voiture à changer… ou la taxe foncière et la taxe d’habitation à venir).

5. Je veux faire un prêt sur la durée la plus courte possible.

Vouloir se débarrasser d’un prêt immobilier avant même qu’il n’ait commencé. C’est le syndrome de l’économe qui se traduit par la phrase suivante : “Je veux le crédit le plus court possible”. Il est là aussi légitime de vouloir limiter la durée du prêt pour en réduire mécaniquement le coût du crédit. D’ailleurs, les chiffres lui donnent raison : un crédit sur 25 ans peut coûter 35 % plus cher que s’il était souscrit sur 20 ans. Mais en contrepartie d’une mensualité plus élevée… Il ne s’agirait pas d’aller aux limites de ses capacités d’emprunt pour “manger des patates” durant des années… Le saviez-vous ? Plus de la moitié des prêts immobiliers octroyés en France sont souscrits sur une durée comprise entre 20 ans et 30 ans. La bonne durée, le bon montant emprunté… Il est primordial de trouver le bon équilibre pour que le projet immobilier se déroule dans les meilleures conditions une fois l’emprunt souscrit.

6. Penser qu’acheter ou faire construire se finance de la même façon.

C’est vrai. Dans les 2 cas, faire construire ou acheter une maison est du ressort de “l’investissement immobilier”. Toutefois, ils ne se financent pas du tout de la même façon. Par exemple, une construction nécessitera un délai de réalisation (généralement 9 à 12 mois) pendant lesquels vous devrez certainement encore faire face à un loyer, en attendant d’habiter la maison neuve. On parle de différé de remboursement. Une solution de financement qui a un coût, et qui n’est généralement pas utile en cas d’achat “habitable de suite”. Faire construire ouvre également la possibilité de bénéficier d’un Prêt à Taux Zéro (dans certaines conditions, évidemment – nous en parlerons dans un prochain article), là où la plupart des projets d’achat (sans travaux ou pour une proportion relativement faible) n’y sont pas éligibles. Tout cela s’étudie en amont du projet, pour être certain d’avoir tous les éléments d’informations et faire ainsi le bon choix.

 

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